Les ennemis du pigeon voyageur
Les prédateurs
Nous avons affaire à deux sortes de prédateurs : les prédateurs naturels et les prédateurs humains.
Les prédateurs naturels sont évidemment en premier lieu les rapaces. Aujourd'hui tous protégés, ils prolifèrent et sont un ennemi permanent du pigeon tant autour de son colombier qu'au cours de ses voyages.
La situation est irréversible et elle ne pourra qu'empirer. D'une façon générale les nuisibles, animaux et humains, acquièrent constamment des droits au détriment des autres. Diktats de la sensiblerie et de la démagogie politicienne obligent.
Les prédateurs humains sévissent :
- soit en s'introduisant dans les colombiers pour s'accaparer les pigeons qu'ils considèrent uniquement comme de la volaille. C'est ce qui se dit. Personnellement, j'estime que les vols de pigeons sont surtout des actes de malveillance guidés par le ressentiment et la jalousie.
- soit "en qualité de chasseurs". Nous connaissons bien ce milieu. Les tirs sont volontaires et relèvent des mêmes motivations. On ne peut confondre le vol d'un pigeon ramier avec celui d'un voyageur. De plus, les pertes ont rarement lieu le dimanche, jour de chasse collective. Ces actes de malveillance perdureront tant que les "postes à pigeons" seront autorisés. Ces postes sont fréquentés la semaine tout particulièrement par les désoeuvrés. La répression est quasiment impossible à cause de la frilosité des dirigeants des structures colombophiles ( à commencer par les présidents de sociétés qui craignent des représailles ) et aussi du fait que le tireur, conscient de son acte délictueux, ne ramasse pas le pigeon qu'il a abattu, rendant de ce fait tout procès- verbal impossible.
Dans notre village du Nord, les pertes dues aux actes de malveillance de la part des chasseurs sont bien plus élevées que celle causées par les rapaces et autres prédateurs naturels.
Pigeon tué par un chasseur au début du mois de janvier 2009 à une époque où seuls les postes à pigeons sont autorisés à la chasse.
Le maire de la commune continue d'autoriser les désoeuvrés à fréquenter les postes à pigeons malgré les réclamations de la société colombophile du village.
Seul un arrêté préfectoral interdisant les postes à pigeons qui cernent les agglomérations pourrait mettre fin à ces actes de malveillance.
Messieurs les "responsables" qui vous faites élire par les assemblées colombophiles, ayez donc le courage d'interpeller votre Préfet ! Devons-nous vous compter parmi les ennemis du pigeon voyageur ?